Eclairage
Vérifiez que le document à photographier est le plus uniformément éclairé, sans ombres ou dégradé (idéalement par 4 sources homogènes à 45 degrés, orientées vers le coin opposé, et positionnées deux fois plus loin que l’appareil). Une grande feuille, d’un blanc neutre et mat, peut aider à égaliser la lumière, comme un réflecteur. Attention aux volumes de la surface : toute orientation différente de la lumière changera le rendu de la matière.
Le flash unique monté sur l’appareil est « le pire des éclairages » : trop près de l’objet, dans l’axe de l’objectif, etc...
Position idéale
L’idéal est de fixer l’appareil sur un trépied. Le plan du film est parfaitement parallèle au plan de l’œuvre à photographier. L’objet est parfaitement centré dans le cadre. Ces conditions idéales sont difficiles à réunir et demandent une grande attention aux reflets (surtout si le document est brillant).
Choix de l’objectif
Évitez d’utiliser un objectif grand-angulaire, en raison des risques de distorsions sauf si vous possédez un équipement haut de gamme ou que l’éloignement de l’œuvre n’est pas possible. Autant que possible, utilisez un objectif de focale fixe de 50 mm environ en 24×36. Pour les petits objets qui nécessitent une prise de vue rapprochée, on utilise un objectif macro.
Cadrage
Les déformations et les pertes de piqué s’accentuent particulièrement sur les bords de l’optique. Pour en diminuer l’effet, vous pouvez prendre votre photo en cadrant légèrement plus large que l’objet à reproduire (choisissez la plus haute définition possible).
Diaphragme
L’ouverture du diaphragme est aussi responsable de la qualité de l’image. En général il faut éviter les plus fortes ouvertures et les plus faibles et préférer les ouvertures moyennes pour lesquelles la plupart des objectifs donnent les meilleurs résultats. On ne fermera davantage que si l’on a besoin d’une grande profondeur de champ, par exemple lors de la photographie d’une sculpture.
Balance des blancs
Les couleurs seront mieux rendues si vous calibrez la balance des blancs (voir les réglages de votre appareil numérique) sur une feuille de papier blanc à côté de l’objet à reproduire, ou sur une zone gris neutre. Le gris neutre est obtenu grâce à un carton qui réfléchit uniformément toutes les radiations lumineuses. Il est également important de choisir une bonne température de couleur de la lumière, dans le cas de prises de vue numériques ou d’utiliser un éclairage équilibré dans le cas de travail en film argentique.
Correction des déformations par logiciel
On peut minimiser les déformations en se mettant à distance et en travaillant au téléobjectif (optique de préférence). Si l’on travaille avec le flash de l’appareil comme unique source d’éclairage, il faut se décaler de toute perpendiculaire au tableau pour éviter les reflets. Il en résulte des déformations qui peuvent être atténuées, quoique de façon parfois imparfaite par logiciels.
Ajuster les couleurs & les contrastes
Avant de retoucher, ne pas négliger la calibration : ce que l’on voit à l’écran ne sera pas obligatoirement ce qui sera imprimé, ni ce que l’on verra sur un autre écran. Il faut, pour bien faire, calibrer toute la chaîne de production des images pour obtenir une impression conforme à l’affichage sur écran.
L’ajustage des couleurs et du contraste d’une photo numérique, d’un scan de négatif ou de diapositive, est une opération délicate qui peut s’effectuer sous logiciel. C’est lors de ces opérations que l’on appréciera la présence de chartes colorimétrique : On n’a généralement plus le tableau sous les yeux au moment du traitement de l’image. L’outil logiciel "Balance des couleurs" permettra la correction de dominantes éventuelles. Il existe un outil Luminosité/Contraste qu’il ne faut utiliser, à mon sens, qu’avec modération, seulement si l’on n’a pu obtenir de résultat satisfaisant avec l’outil Niveaux.