4h du matin, l’heure bleue.
C’est à 4h du matin que les photos de l’heure bleue sacrifient les grasses matinées. Quand bien avant l’aube, beaucoup dorment encore, quelques prises de vues révèlent des couleurs hors du commun. De bleu et d’étoiles, la nuit joue encore quelques instants avec l’aube. Les temps d’expositions s’allongent.
5h du matin, l’aube.
L’heure bleue profite à d’autres contrées, l’aube pointe son nez. Les ciels d’or se montrent de toutes beautés. Entre nuages jaunes, crêtes sommitales couvertes de ciel d’or, l’objectif ne sait plus où donner de la tête.
6h du matin, le levé.
Le biotope et les premiers montagnards sortent de leur sommeil. Le soleil levé révèle trop fortement les fines couches de brumes atmosphériques si communes en été. Nous en resterons là pour la photographie.
Pour ces clichés, j’ai utilisé une table du refuge pour m’exonérer du trépied, des temps de poses plus ou moins longs et différentes ouvertures de diaphragme. Ajoutez à cela un soupçon de volonté pour s’extirper du sac de couchage chaud et douillet. Dehors, à ces heures, il faisait froid. ^^
